d'avoir le même impact que les soixante-huitards
Nous sommes un collectif immobile victime de peur
Ignorant, nous avons bafoué l'idéalisme des rêveurs
Nos pères, jadis engagés, aujourd'hui nous laissent tomber
Le chacun pour soi se veut la meilleur chance de gagner
Un bonheur que nous nous sommes faits imposer
Pour que seul un petit groupe puisse y accéder
Trop d'artistes encagés qui portent le poids de notre passé
Sont isolés en marge de notre communauté
Comme une boussole brisée au mains d'un capitaine désemparé
Je cherche ma route au milieu d'un océan déchaîné
Seul au monde, les mouvements de ma liberté
Confondes les chaînes de notre société
Hiérarchisé, le dictât est celui du conformisme
Des enfants rois endoctrinés par les publicistes
C'est bien comme ça qu'on forge la personnalité
D'une armée de clones dépossédée et aveuglée
Toute une génération de soldat est condamnée
Au génocide culturel de l'état fleurdelisé
Perdu ici en mon pays, je constate les divisions de nos partis
J'assiste en nihiliste cachant ma peine d'idéaliste
C'est sans excuse et avec beaucoup de supplice
Que je participe sans un calice, au triste suicide québéquéciste
Une étudiante face à la police devant le lieu où le parti libéral du Québec tient son congrès annuel, le 5 mai 2012 à Victoriaville.
Belles images ! Texte évocateur !
RépondreSupprimer- Camille