Seul au café, assis à cette table
Celle-là même où tu m’as plaqué
Dans mon esprit, j’écoute cette fable
Dans laquelle nous avons jouée
Deux personnages de film d’horreur
Deux fauves qui s’aiment à coup de lames de pleurs
Une tragédie bancale où règnent sans-cœurs
Créant stigmates sur le canevas de leurs bonheurs
Les mois ont passé, dans un vide
Nos souvenirs se sont terrés
Au fond d’un puits, ils s’en sont enfuis
Dans ce jardin où l'on cultive l’oubli
Ton départ je ne l’ai pas pleuré
Mes yeux restent un désert asséché
Dans lequel je suis prisonnier
Enchainé à ma folie, spectateur de nos vies
Dans mes rêves je te poursuis
Je te cherche dans l’ombre de mes nuits
De cette noirceur, je m’émerveille
Je suis le déserteur de mon sommeil
Dans ma tête, sans cesse des sons
Des partitions, celles de nos chansons
Sans les paroles, mon corps est au diapason
De cette folle cacophonie me rejouant ta trahison
Dans cette prison, je ferme les yeux
Sur le présent, je sens un creux
Croupis par terre, je cris au cieux
Pour seule réponse un vide odieux
Puis simplement, je me réveille
Malgré ma peine, je reste soleil
Car de mes larmes, je brûle mes veines
…
Car de mes larmes, je brûle mes veines
C'est celui-là que tu aurais dû me faire lire en premier! Tu as vraiment du talent le goaler ;)
RépondreSupprimerJe reçois le compliment avec plaisir... Merci beaucoup :-)
RépondreSupprimer- Alex