De ses yeux reflètent sa vie, une beauté y est défini
Souvent
caché par sa tristesse, son paradis dans son pays
Enserpentée
par sa sagesse, trop tourmenté par ses maitresses
Dans
ses yeux se voit la vie, ensorcelée par ses soucis
C’est
mon ami dont je m’ennuie, il y a longtemps que l’on a ri
Tu
marches vers où? Tu reviens d’où?
Arrête
voyons, j’t’emmène chez vous
Sans
dialogue, on s’est compris et tous les deux on a souri
Dans
son visage y’a la noirceur, l’arcane d’une âme vieillie
Sur
sa peau, des toiles d’artistes sont les cicatrices de son histoire
Son épiderme en est rempli, un peu d’espoir cachant le noir
De sa
poésie, cette prose dansante met en couleur sa douce folie
Roi
et maitre de ses terres, de ses pensées où il se terre
Le
solitaire cultive les mots, sur une musique mélancolique
Il
revisite toujours ses maux, comme au matin d’un alcoolique
Mystifié
par son mystère, chemin faisant vers la lumière
Tel
un pirate voguant en mer, ses vers transforment son univers
Sans
le crochet du capitaine, une plume transcrit son Neverland
Conscient
du temps non-menaçant, il écoute le tictac en ricanant
L’âme
de l’enfant a fait la paix avec l’homme gardien de ses secrets