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Passionné de culture, musique, cinéma, sport... Bref un peu à la vie en général. J'essaie de mettre en valeur le côté positif des petites choses de notre monde un peu trop cynique.

vendredi 23 novembre 2012

L'enfant perdu


De ses yeux reflètent sa vie, une beauté y est défini
Souvent caché par sa tristesse, son paradis dans son pays
Enserpentée par sa sagesse, trop tourmenté par ses maitresses
Dans ses yeux se voit la vie, ensorcelée par ses soucis

C’est mon ami dont je m’ennuie, il y a longtemps que l’on a ri
Tu marches vers où? Tu reviens d’où?
Arrête voyons, j’t’emmène chez vous
Sans dialogue, on s’est compris et tous les deux on a souri

Dans son visage y’a la noirceur, l’arcane d’une âme vieillie
Sur sa peau, des toiles d’artistes sont les cicatrices de son histoire
Son épiderme en est rempli, un peu d’espoir cachant le noir
De sa poésie, cette prose dansante met en couleur sa douce folie

Roi et maitre de ses terres, de ses pensées où il se terre
Le solitaire cultive les mots, sur une musique mélancolique
Il revisite toujours ses maux, comme au matin d’un alcoolique
Mystifié par son mystère, chemin faisant vers la lumière

Tel un pirate voguant en mer, ses vers transforment son univers
Sans le crochet du capitaine, une plume transcrit son Neverland
Conscient du temps non-menaçant, il écoute le tictac en ricanant
L’âme de l’enfant a fait la paix avec l’homme gardien de ses secrets

mercredi 14 novembre 2012

Le jardin de l'oubli

Seul au café, assis à cette table
Celle-là même où tu m’as plaqué
Dans mon esprit, j’écoute cette fable
Dans laquelle nous avons jouée

Deux personnages de film d’horreur
Deux fauves qui s’aiment à coup de lames de pleurs
Une tragédie bancale où règnent sans-cœurs
Créant stigmates sur le canevas de leurs bonheurs

             Les mois ont passé, dans un vide
             Nos souvenirs se sont terrés
             Au fond d’un puits, ils s’en sont enfuis
             Dans ce jardin où l'on cultive l’oubli 

Ton départ je ne l’ai pas pleuré
Mes yeux restent un désert asséché
Dans lequel je suis prisonnier
Enchainé à ma folie, spectateur de nos vies

Dans mes rêves je te poursuis
Je te cherche dans l’ombre de mes nuits
De cette noirceur, je m’émerveille
Je suis le déserteur de mon sommeil

Dans ma tête, sans cesse des sons
Des partitions, celles de nos chansons
Sans les paroles, mon corps est au diapason
De cette folle cacophonie me rejouant ta trahison

Dans cette prison, je ferme les yeux
Sur le présent, je sens un creux
Croupis par terre, je cris au cieux
Pour seule réponse un vide odieux

Puis simplement, je me réveille
Malgré ma peine, je reste soleil
Car de mes larmes, je brûle mes veines

Car de mes larmes, je brûle mes veines